Voici une grande question qui concerne toutes les personnes travaillant dans l'industrie textile. L'ennoblissement est un terme un peu pompeux qui signifie en quelque sorte : rendre le textile 'noble'. Il s'agit donc de prendre un textile, quel qu'il soit (sous forme de fibre, de fils, de tissu, de tricot, etc.) et de lui apporter ses caractéristiques finales et définitives. Voici les 3 étapes d'un processus d'ennoblissement : le lavage ou le blanchiment (ces deux étapes font partie de la préparation du textile à ce qui va intervenir ensuite), la teinture ou l'impression, l'apprêt. Voici quelques définitions de ces termes et leur utilité pour le textile ennobli.
1. Lavage/blanchiment :
Cette étape permet d'éliminer les salissures du support textile, comme par exemple : graisses, cires, huiles d'ensimage (utilisées lors du tissage pour renforcer le fil), puces (particules végétales sur la fibre de coton), encollage, etc.
2.1. Teinture :
Cette opération consiste à colorer UNIFORMÉMENT un support textile.
S'il s'agit d'un petit lot, on préférera un processus de teinture DISCONTINU par EPUISEMENT.
Si le lot est plus important, on utilisera un processus de teinture CONTINU par IMPREGNATION.
2.2. Impression :
On dépose des motifs sur la surface textile, le colorant est déposé en pâte puis fixé à la chaleur.
3. Apprêter :
On modifie les propriétés de la surface textile (tissée ou tricotée) par des traitements physiques, mécaniques ou chimiques.
Il est à noter que l'ennoblissement d'un textile utilise des quantités d'eau et d'énergie absolument immenses, il est donc nécessaire de retraiter l'eau et d'utiliser des produits chimiques moins nocifs pour l'homme et pour l'environnement. Etant donné les législations en cours en Union Européenne et les contraintes, justifiées, concernant cette industrie, la majorité de l'ennoblissement textile s'effectue aujourd'hui dans des pays moins soucieux de l'environnement ou de la santé des opérateurs et des clients...